Marchés d’actions : le retour de la tech
Les actions mondiales sont restées pratiquement inchangées en décembre. La performance boursière des grandes régions a été légèrement négative, à l’exception des pays émergents. Sur les marchés américains, des écarts de performance importants ont été observés en décembre. Alors que le secteur technologique tirait son épingle du jeux (Nasdaq + 0,5 %, les 7 Magnifiques + 3,7 %), d’autres secteurs ont bu la tasse (énergie – 9,6 %, bancaires – 6,4 %). Ce fut également le cas des petites capitalisations boursières (Russell 2000 – 8,4 %). Cette sous-performance du « reste du marché » a débuté le 25 novembre lorsque D. Trump a menacé d’instaurer des droits de douane de 25 % sur les importations provenant du Canada et du Mexique.
Marchés obligataires : des rendements obligataires en hausse
Certains éléments peuvent expliquer la hausse des rendements obligataires en décembre. Premièrement, les chiffres économiques continuaient de supporter la thèse d’une économie américaine solide. Ensuite, les dernières données d’inflation étaient un peu plus élevées qu’attendu. Par conséquent, il est logique que la Fed ait révisé à la baisse ses projections de baisses de taux en 2025. Le taux américain à 10 ans a grimpé de 0,40 % durant le mois, passant de 4,16 % à 4,56 %, tandis que le taux allemand à 10 ans a augmenté de 2,08 % à 2,36 %.
Banques centrales : une Fed plus prudente
La Fed a réduit ses taux d'intérêt de 25 points de base supplémentaires en décembre, comme cela était largement attendu, ramenant le taux des fonds fédéraux entre 4,25 % et 4,50 %. La nouvelle projection médiane n'indique plus que 50 points de base d'assouplissement supplémentaire en 2025.
En zone euro, la Banque centrale européenne (BCE) a réduit ses taux directeurs de « seulement » 25 points de base lors de sa réunion de décembre. La BCE a décidé de supprimer la phrase indiquant que les taux resteraient « restrictifs aussi longtemps que nécessaire ».
Devises : appréciation du dollar
Le dollar s’est apprécié de 2 % face à l’euro durant le mois, aidé par les commentaires prudents de la Fed et par les données économiques qui restent plus favorables aux Etats-Unis par rapport à la zone euro.
Matières premières : pas de grands mouvements
En décembre, il n’y a pas eu de grands mouvements sur les prix de la plupart des matières premières. Le prix du pétrole a légèrement rebondi durant le mois à la suite de la décision de l’OPEP de postposer la date à laquelle le cartel augmentera sa production. Le prix des métaux industriels a été sous pression à cause de l’incertitude des investisseurs quant à l’ampleur du programme de relance chinois, Enfin, le prix du gaz en Europe a augmenté en raison de l’arrêt programmé des exportations de gaz russe transitant par l’Ukraine.