Mais est-ce à dire que cette résilience des résultats des entreprises peut perdurer également en 2002 ?
Nous restons positifs sur les perspectives de bénéfices pour 2022, tablant sur une nouvelle année de croissance (entre 5 et 10 %) même si les entreprises sont, elles, assez prudentes. Selon nous, la pression sur les coûts de production devrait petit à petit s’atténuer et l'activité devrait rester suffisamment robuste pour que les bénéfices progressent.
Autre étonnement : La saison des résultats a été meilleure aux États-Unis qu’en Europe. Comment cela se fait-il et cela peut-il continuer ?
Tant que l’activité reste forte, cela peut continuer. Les indices européens sont peuplés d’entreprises issues des secteurs de l’industrie, de l’énergie ou des matières premières. Plus qu’aux Etats-Unis ! Nous avons aussi en Europe encore beaucoup de bancaires cotées en bourse. Or, ces secteurs améliorent leur profitabilité à mesure que l’activité progresse. Les valeurs technologies (davantage représentées aux Etats-Unis) sont, elles, un peu moins dépendantes du cycle économique. En résumé, les indices européens sont plus cycliques que les indices américains.