Successeurs des objectifs du millénaire, les 17 objectifs de développement durable des Nations Unies ont été initialement définis pour les pays. Cependant, ils ont été adoptés auprès des investisseurs dans un contexte de prise de conscience, particulièrement porteur, et ont tenu compte de l’importance des besoins de financement[1]. La sphère privée – financière et non financière – s’est rapidement engagée à respecter ces objectifs de développement durable dans les domaines économique, social et environnemental d’ici 2030.
Le risque de « greenwashing » peut être grand étant donné le magnifique outil marketing qu’offrent les 17 icônes colorées. Cependant, les ODD inscrivent les investissements responsables et durables dans une nouvelle dynamique de remise en question de leur valeur ajoutée et de leur impact réel. Il ne suffit plus, pour les fonds d’investissement durables et responsables, d’écarter certains secteurs ou certaines entreprises mais de prouver que les investissements sont dirigés vers des solutions de développement durable. En 2018, il sera temps d’apporter des preuves en mesurant l’impact des investissements durables.
La semaine prochaine, retrouvez la deuxième partie de nos perspectives 2018 consacrée à la réglementation croissante en matière d'informations environnementales, sociales et de gouvernance.