Marchés d’actions : nouveaux records
Les marchés d’actions ont encore gagné du terrain en avril. Les bourses américaines et européennes ont battu de nouveaux records. Les cours ont surtout grimpé durant la première moitié du mois et se sont ensuite quelque peu essoufflés. Les marchés boursiers ont de nouveau été portés par les mêmes facteurs (optimisme concernant la réouverture de l’économie, soutiens budgétaire et monétaire), mais beaucoup de bonnes nouvelles étaient déjà intégrées dans les cours et les investisseurs attendent désormais de nouveaux catalyseurs. Les actions américaines ont poursuivi leur progression, dopées par les signes de reprise qui commencent aussi à s’observer progressivement dans les secteurs les plus touchés de l'économie. Les cours ont par ailleurs aussi profité du bon démarrage de la saison de publication des résultats des entreprises pour le premier trimestre. En outre, les plans d'investissement proposés par le gouvernement américain alimentent également les espoirs d’une accélération de la reprise économique. Mais ces plans d'investissement présentent tout de même un inconvénient : pour les financer, les impôts sur les sociétés et les ménages à plus haut revenu seront relevés.
De nouveaux records ont également été enregistrés en Europe, même si le continent fait encore face à une vague de contaminations. L'accélération de la campagne de vaccination alimente l'espoir de la réouverture prochaine de l'économie. Le marché boursier chinois (CSI300) et, plus largement, les marchés émergents fluctuent au sein d’une fourchette horizontale depuis début mars, après la correction qu'ils avaient subie en février. La bourse japonaise ne parvient pas non plus à suivre le rythme des marchés américains et européens depuis plusieurs semaines.
Les actions de croissance ont fait mieux que les actions « value » en avril. Cet écart de performance a surtout été observé au cours de la première quinzaine du mois, dans la lignée de la baisse des rendements obligataires (américains). Sur le plan sectoriel, les financières et les matériaux de base se sont bien comportés, tandis que l’énergie est restée à la traîne.