Internationale ?
Cette fois-ci encore l’UE prend les devants et elle n’est pas seule. L’Argentine, le Canada, le Chili, la Chine, l’Inde, le Kenya et le Maroc ont également rejoint l’initiative. Mais il faut reconnaître que certaines nations brillent par leur absence. Restons cependant optimistes : l’initiative est récente, c’est une question de temps avant que les autres pays se joignent également à cette initiative. De plus, les observateurs sont nombreux et clés en matière d’investissement : notamment la Banque Européenne de Reconstruction et Développement, la Banque d’Investissement Européenne, l’OCDE ou encore les Nations Unies.
Pour la finance durable ?
On ne le répétera jamais assez : le secteur privé est clé pour faire face aux trillions nécessaires pour le financement d’une énergie bas carbone. La vidéo de lancement de l’initiative est sans équivoque : le focus est sur l’économie verte et le changement climatique. Réduire les investissements dans les activités polluantes au profit des activités vertes est la priorité.
Une plateforme d’échange à défaut d’une taxonomie européenne ?
La plateforme est donc bien un forum pour faciliter les échanges et coordonner les efforts en matière de finance durable environnementale. Elle vise en particulier les initiatives des marchés des capitaux telles que taxonomies, standards et labels. Le focus est clairement sur la question climatique et les investissements verts.
Le projet est donc tout à fait aligné avec l’objectif principal de la taxonomie récente de l’UE sur la question climat, ce référentiel qui permet aux investisseurs et aux entreprises d’identifier les secteurs qui génèrent des bénéfices environnementaux.
En conclusion
L’initiative internationale de coopération a vraisemblablement un rôle de rassurer que les intérêts nationaux sont toujours invités à la table des négociations sur les questions d’harmonisation. Permettra-t-elle une adoption plus aisée voire plus rapide de la taxonomie à venir ? La question reste ouverte.