Jean-Luc Gavroye : “Depuis juin 2018, les règles en vigueur en Wallonie sont extrêmement strictes. Un arrêté de la Région wallonne de juin 2018 interdit l’utilisation des produits phytosanitaires sur les terrains de golf. Cette réglementation vise à limiter l’impact des substances chimiques sur la biodiversité, obligeant les clubs à se réinventer en adoptant des solutions alternatives.”
Emmanuel Rombouts : “La durabilité représente un défi d’envergure pour les clubs. Nous avons été confrontés à un durcissement très net sur le plan de la gestion environnementale des terrains, c’est-à-dire de l’utilisation de l’eau, des pesticides et des produits phytosanitaires. En Flandre, il est encore possible d’appliquer certains produits de manière très réglementée, mais de manière générale, les golfs deviennent beaucoup plus durables depuis une vingtaine d’années. Il existe des solutions proactives, comme le recours à des graminées d’herbe plus résistantes et qui demandent moins d’eau, la stimulation de la biodiversité en laissant des endroits naturels, etc.”
Philippe Dehaye : “La Wallonie a anticipé le mouvement, mais toute l’Europe va devoir s’aligner sur cette tendance d’ici à 2030. Les terrains devront s’adapter, tout comme l’organisation de ce sport qui trouve, par son accessibilité et sa transition écologique, un souffle green et innovant.”