Monthly Market News
05.04.20244 min
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Monthly Market News mars 2024 – Tendances sur les marchés
Les marchés actions ont continué sur leur tendance haussière en mars. Une fois n’est pas coutume, le secteur de la technologie a sous-performé les indices, alors que le secteur de l’énergie a affiché la meilleure performance sur le mois.
Notre expert, Alexandre Gauthy, analyse les tendances sur les marchés en mars 2024.
Marchés d’actions : la hausse des cours se poursuit en mars
En mars, les actions mondiales ont progressé de 2,9 % en euro. En devise commune, les actions européennes (+3,5 %) et américaines (+3,1 %) ont devancé les autres régions, dont le Japon (+2 %) et les actions émergentes (+1,9 %). Le S&P 500 a enregistré sa cinquième progression mensuelle consécutive en mars, terminant en hausse pour le dixième mois sur les treize derniers et établissant plusieurs nouveaux records en cours de route. Le mois a notamment été marqué par l’évolution positive d’autres secteurs que le secteur technologique. L'indice S&P 500 équipondéré a enregistré une meilleure performance que l’indice S&P 500 sur le mois. Les grandes entreprises technologiques américaines ont été pour la plupart en hausse.
Les données économiques publiées en cours de mois ont continué de soutenir la thèse d'atterrissage en douceur ou même, d'absence d'atterrissage de l’économie américaine. Le rapport de l’emploi de février faisait état de 275 000 postes créés aux Etats-Unis, un chiffre qui a largement dépassé le consensus de 200 000. Cela étant dit, une importante révision à la baisse du rapport de janvier a entretenu le thème du refroidissement du marché de l'emploi. Par ailleurs, les dépenses de consommation ont rebondi de 0,4 % sur le mois de février après la légère baisse de janvier due à un effet météo défavorable.
Les marchés actions ont continué d’être tiraillés entre les optimistes et les plus négatifs. Les « optimistes » soulignent que la thèse de la désinflation reste fermement ancrée, que la Fed débutera un cycle de baisse de taux dès juin et que les bénéfices des entreprises restent robustes. Dans le camp des investisseurs plus prudents, on note qu’une première baisse de taux de la Fed en juin n'est pas acquise et que la forte progression des marchés actions depuis le début de l'année continue de susciter des craintes de surachat.
Les données économiques publiées en cours de mois ont continué de soutenir la thèse d'atterrissage en douceur ou même, d'absence d'atterrissage de l’économie américaine. Le rapport de l’emploi de février faisait état de 275 000 postes créés aux Etats-Unis, un chiffre qui a largement dépassé le consensus de 200 000. Cela étant dit, une importante révision à la baisse du rapport de janvier a entretenu le thème du refroidissement du marché de l'emploi. Par ailleurs, les dépenses de consommation ont rebondi de 0,4 % sur le mois de février après la légère baisse de janvier due à un effet météo défavorable.
Les marchés actions ont continué d’être tiraillés entre les optimistes et les plus négatifs. Les « optimistes » soulignent que la thèse de la désinflation reste fermement ancrée, que la Fed débutera un cycle de baisse de taux dès juin et que les bénéfices des entreprises restent robustes. Dans le camp des investisseurs plus prudents, on note qu’une première baisse de taux de la Fed en juin n'est pas acquise et que la forte progression des marchés actions depuis le début de l'année continue de susciter des craintes de surachat.
Marchés obligataires : des performances positives
Le cours des obligations d’Etat des pays développés s’est généralement apprécié en mars. Aux Etats-Unis, les rendements se sont repliés sur la plupart des échéances, malgré une hausse avant la réunion de la Fed du 20 mars.
Banques centrales : encore un peu de patience avant des baisses de taux
L'événement majeur du mois a été la réunion de la Fed. Cette dernière a maintenu les taux stables (comme prévu). La prévision médiane des décideurs monétaires demeure 3 baisses de taux de 0,25 % pour 2024. En fin de compte, le discours de J. Powell qui a suivi la réunion de la Fed était relativement constructif, ce dernier argumentant que les données récentes sur l’inflation ne modifiaient pas fondamentalement l'histoire de la désinflation.
Une semaine plus tôt, la Banque centrale européenne a décidé de laisser ses taux inchangés. Les responsables se rapprochent d'un assouplissement de la politique monétaire, mais veulent voir plus de preuves que la croissance des salaires et l'inflation sous-jacente ralentissent avant de commencer à réduire les taux d'intérêt. La BCE a laissé la porte ouverte à une réduction en avril, bien que la date de début la plus probable soit juin.
Une semaine plus tôt, la Banque centrale européenne a décidé de laisser ses taux inchangés. Les responsables se rapprochent d'un assouplissement de la politique monétaire, mais veulent voir plus de preuves que la croissance des salaires et l'inflation sous-jacente ralentissent avant de commencer à réduire les taux d'intérêt. La BCE a laissé la porte ouverte à une réduction en avril, bien que la date de début la plus probable soit juin.
Devises : dépréciation du franc suisse
Le dollar a n’a pratiquement pas évolué par rapport à l’euro en mars, mais s’est apprécié par rapport au yen (qui, à un moment donné, a atteint son niveau le plus faible depuis 1990 face au dollar). Le franc suisse s’est déprécié à la suite de la décision de réduction de taux de la Banque nationale suisse, qui n’était pas entièrement assimilée par les marchés.
Matières premières : des prix en augmentation
Le prix du cacao a continué de bondir en mars, ajoutant 61 % à la hausse de 27 % en février. Le prix du cacao a plus que doublé depuis le début d’année. Les métaux industriels ont progressé sur le mois, notamment en raison de meilleures nouvelles concernant l’économie chinoise et le secteur immobilier aux Etats-Unis. Le cours de l’or a poursuivi sa hausse, terminant le mois à + 8,9 % et affichant un nouveau plus haut historique. Enfin, le prix du pétrole a été soutenu par l’incertitude géopolitique et par les attaques de drones sur les infrastructures de raffinage russes.
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