Pression actionnariale
Ophélie Mortier remarque que Larry Fink est un habitué de ces coups de menton à destination des sociétés cotées, notamment via sa traditionnelle lettre annuelle envoyées aux plus grandes entreprises cotées au monde. Et depuis quelques années, cette pression des investisseurs porte ses fruits sur les questions de durabilité des sociétés. Pareille continuité démontre que le « greenwashing » appartient de plus en plus aux méthodes du passé. D’une part, les réglementations imposent des règles de publication des données carbone croissantes et standardisées aux sociétés. Ensuite, , les nombreuses pressions externes (société civile, actionnaires, ONG, média) rendent ce « greenwashing » intenable à long terme. Enfin, les entreprises savent que le changement climatique est un risque à intégrer dans leur business et qu’elles doivent se montrer irréprochables sur ce plan et ne pas hésiter à communiquer sur leurs efforts pour décarboner leur business.
Mesurer
Bien entendu, la question du comment mesurer ces « efforts climatiques » se pose aussi ? A priori, ce genre d’information n’est pas accessible au commun des mortels et n’est pas facile à appréhender pour des entreprises aux activités parfois tentaculaires. Raison pour laquelle notre équipe chez Degroof Petercam Asset Management effectue un travail de recherche approfondi pour recueillir les informations nécessaires à notre évaluation. Fort heureusement, depuis plusieurs années déjà, la plupart des entreprises cotées publient divers rapports environnementaux. Mieux encore, en Europe, il y a même une obligation de publier des indicateurs extra-financiers que nos analystes peuvent éplucher dans le détail. Les informations environnementales ne manquent donc pas. Mais au-delà de cette recherche et analyse des données disponibles, les équipes de Degroof Petercam Asset Management entament aussi un dialogue constructif avec ces sociétés cotées. Le but ? Tenter de mieux comprendre leurs ambitions environnementales et le modus operandi : est-ce réalisable dans les temps impartis ? est-ce de manière interne ou via croissance externe ? quel impact sur le business, les investissements et la rentabilité, etc.